Réaction d’Alain Avello, directeur de « Défis Souverainistes », à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024, du 26 juillet 2024.
Version écrite :
Ah ! le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils se sont surpassés !
Je veux bien sûr parler de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques
Quant à ceux qui se sont donc surpassés, ce sont les maîtres de cérémonie de ce triste cirque qui aura duré plus de plus de 3 heures et demie :
Patrick Boucheron, l’historien militant à l’engagement assumé en faveur du « métissage planétaire », qui en a co-écrit le scénario,
Thomas Jolly, le metteur en scène, égérie des bobos qui se pressent au festival d’Avignon, qui en a assuré la direction artistique, puisqu’il faut bien utiliser le terme,
et bien sûr le pouvoir macroniste, c’est-à-dire Macron lui-même, sans la bénédiction duquel tout cela n’aurait eu, n’en doutons pas, ni la même tonalité, ni la même forme, ni le même contenu…
A quoi a-t-on donc assisté hier soir, 3 heures et demie durant ?
Eh bien à une interminable, éreintante et navrante subversion de ce qu’est la France, de ce qui fait la France, son histoire, sa beauté et sa grandeur.
Il s’est très manifestement agi pour ses concepteurs de méthodiquement enlaidir, avilir et profaner à peu près tout de ce qui structure notre société, ses valeurs et ses symboles.
Une subversion délibérée donc, systématique, et cela au bénéfice du néant individualiste et mondialiste, lui, par contre, inlassablement exalté et avec une insistance telle que tout cela confinait, il faut bien le dire, au ridicule.
– Subversion d’abord, sous le prétexte de chanter l’amour, du couple et de la famille traditionnels, l’amour donc se trouvant dépeint sous les couleurs du lobby communautaire LGBT, et d’un « trouple, comme l’on dit,
refermant tout de même une porte sur le détail de ses pratiques sexuelles.
Qu’on s’entende bien, je n’ai rien, strictement rien contre les pratiques sexuelles qui n’entrent pas dans les normes » et les cadres du couple hétérosexuel, chacun étant évidemment libre de ses pratiques dans la sphère privée.
Pour autant / ériger en modèle, a fortiori en les mettant en scène lors d’une cérémonie, de surcroît diffusée en mondovision, des pratiques sexuelles alternatives
n’ayant d’autre finalité que la jouissance individuelle, et nullement la perpétuation de l’espèce, cela est d’essence profondément nihiliste, outre qu’une très grande majorité de personnes homosexuelles ne se sentent en rien représentées par le lobby LGBT,
et ressentent même un malaise profond face à ses exubérances peinturlurées !
– Subversion encore de la religion chrétienne, cette fois, avec cette navrante parodie de la Cène, dernier repas du Christ avec ses disciples, ceux-ci étant pour l’occasion incarnés ou plutôt remplacés par des drag queens — décidément les lubies LGBT constituaient pour les concepteurs de ce spectacle une source primordiale d’inspiration…
Qu’on s’entende bien, personne ne s’attendait à ce que le christianisme fasse l’objet d’une célébration quelconque, la République ayant, et avec raison, repoussé le religieux dans la sphère privée pour garantir la paix sociale, mais le fait qu’il soit délibérément tourné en ridicule en dit long sur un rapport à notre histoire qu’il a largement structurée et à la grandeur de laquelle il a indéniablement contribué,
outre que l’irrévérence à son égard est une ficelle plus qu’usée, sous prétexte de culture ou d’art… de gauche, forcément de gauche.
– Subversion encore et toujours de l’un des plus emblématiques symboles de la République, avec l’association de la Garde républicaine à la prestation d’Aya Nakamura, un playback de 3 minutes qui aura, selon le Canard enchaîné, coûté au contribuable la modique somme de 700 000 euros.
Qu’on s’entende bien, je n’ai absolument rien contre Madame Nakamura en tant que personne ni ne suis a fortiori, s’il faut le préciser, en rien contrarié par la couleur de sa peau :
Il y a bien évidemment, s’il faut toujours le préciser, des Français à la peau mate, brune ou noire qui incarnent magnifiquement la France et savent lui faire grandement honneur.
D’ailleurs la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel a proposé une fort belle interprétation de la Marseillaise sur le toit du Grand Palais : l’une des quelques notables réussites — d’autant plus notables que rares — du triste spectacle d’hier soir !
Mais que ces pauvres Gardes républicains, appartenant, pour rappel, à cette branche prestigieuse de la Gendarmerie nationale, soient contraints d’esquisser des pas de danse et de se trémousser sur « Oh Dja dja », dont l’indigence du texte le dispute à la vulgarité, cela en dit long sur l’intention délibérée de tourner en ridicule ces militaires d’élite et, à travers eux, notre armée, gardienne de la République en substance, une insupportable provocation, parfaitement assumée néanmoins par Macron lui-même, comme en témoignait un tweet qu’il commettait en pleine cérémonie.
Mais en des temps où les nations doivent être, paraît-il, passées par profits et pertes,
pour qu’advienne pleinement un ordre supranational, européen et mondialio-occidental, toutes choses dont le spectacle d’hier soir s’échinait de toute évidence à servir les sombres desseins, ne faut-il pas s’attendre à ce que notre armée elle-même soit, par exemple, réduite au rôle contre-nature et grotesque de simple faire-valoir du show biz mondialisé ?
En résumé, tout ou presque suintait, lors de la cérémonie d’hier soir, la détestation et le reniement de la France comme nation, de ses valeurs, de ses symboles et de son histoire…
Tout ou presque se signalait par l’exaltation contraire et symétrique du wokisme,
ce poison d’importation étatsunienne qui, sous couvert de protéger de présumés opprimés, atomise l’individu, fragmente les sociétés, soumet l’intérêt général à la dictature des minorités et, surtout, nourrit le mondialisme !
Tout cela sans être aucunement surprenant, n’en est pas moins navrant, et ne peut que susciter la critique et, plus encore, le rejet ! Et ce d’autant plus que le patriote que je suis ne peut qu’aspirer au meilleur pour ces Jeux Olympiques qui doivent donner au monde l’image la plus éclatante de la France !
En l’espèce, la cérémonie d’ouverture a montré que la France ne s’aimait pas,
se vautrait dans le reniement d’elle-même, et consentait à se dissoudre dans le pire des mondialismes !
Je voudrais achever cette réaction par quelques mots à destination de tous ceux qui voudraient voir dans l’incapacité à s’enthousiasmer pour le spectacle auquel nous avons assisté un marqueur évident d’appartenance à l’extrême-droite, c’est-à-dire à destination de la gauche… qui a multiplié les réactions se réjouissant du camouflet infligé à une prétendue extrême-droite par les pathétiques mises en scène d’hier soir.
Oui, incontestablement, vous avez gagné, depuis longtemps, le combat culturel,
en ceci que vous exercez de longue date une préemption des plus néfastes
sur le monde de la culture, comme sur celui de l’enseignement ou des médias.
Ils étaient autrefois dominés par le marxisme ; ils le sont, à présent que vous avez trahi dans les grandes largeurs les classes populaires, par le wokisme, votre idéologie de substitution , les « minorités » plus ou moins opprimées vous servant, quant à elles et à peu de frais, de prolétariat de substitution.
Oui, incontestablement, Boucheron, Jolly, et alii, sont des vôtres, de sorte qu’il n’y a aucun motif d’étonnement dans le fait que cette cérémonie ait pu constituer le miroir aussi parfaitement obscène de vos obsessions idéologiques.
Mais ce qui devrait tout de même vous questionner, c’est que le pouvoir macroniste,
ce pouvoir, auquel en principe vous vous opposez, et qui est au service des intérêts des plus riches, qu’en principe vous haïssez, au service du capitalisme financier mondialisé, que ce pouvoir s’y retrouve tout autant que vous vous y retrouvez vous-mêmes, car vous partagez, en parfaite symbiose, les mêmes conceptions sociétales !
Et si vous poussez un peu plus loin le questionnement, peut-être finirez-vous par comprendre que les contre-valeurs qui ont toute votre adhésion et polarisent l’ensemble de vos engagements, celles du métissage planétaire, si cher à Boucheron, celles du wokisme, du décolonialisme, du néoféminisme, du transgenrisme, du réchauffisme, etc. ne sont, bien sûr, rien d’autre que ce qui sert, nourrit et amplifie ce mondialisme capitaliste financier, dont vous êtes en réalité, par ces engagements mêmes, et comme je n’aurai de cesse de le dire et de le répéter, les plus parfaits et zélés des « idiots utiles » !
Alors ce serait être d’extrême-droite, forcément d’extrême-droite que de ne pas communier dans l’enthousiasme et l’exaltation réjouie à cette grande messe mondialiste ?
Comme je le tweetais, alors que cette sombre messe battait son plein, il y a ceux, dont vous êtes, tout autant que Macron, et pour cause… qui communiez dans une certaine idée du « progrès », du prétendu progrès woko-mondialiste,
et ceux, dont au contraire je suis, résistants, défenseurs de la nation, du peuple et de ses intérêts sociaux, qui continuent, eux, de porter « une certaine idée de la France » !