ETUDIANTS ET PROFESSIONNELS DOIVENT ÊTRE AIDES
VŒU D’ALAIN AVELLO
Gr. Alliance pour les Pays de la Loire
Conseil régional des Pays de la Loire, décembre 2020
C’est sans esprit partisan particulier que je tiens à souligner au sein de notre Assemblée, ce qui devrait susciter l’adhésion unanime de ses membres, la situation matériellement et psychologiquement catastrophique dans laquelle se trouvent nombre de nos concitoyens, du fait de la gestion gouvernementale du COVID-19.
Au nombre de ceux qui sont particulièrement en souffrance, nos étudiants, et tout particulièrement ceux d’entre eux qui se trouvent au début de leur cursus universitaire, qui n’ont pour ainsi dire jamais eu la possibilité de s’acclimater aux spécificités de l’enseignement supérieur, doivent suivre leurs cours par visioconférence, ce qui présente l’inconvénient majeur de rompre tout contact humain et les confronte à des difficultés souvent insurmontables pouvant les conduire, beaucoup ont cette tentation, à abandonner leurs études.
Toutes choses auxquelles s’ajoutent la réduction voire la disparition de leurs activités salariées — nombre de « jobs » étudiants sont affectés par la politique sanitaire —, en les plongeant bien entendu dans des difficultés matérielles majeures.
Il est également nécessaire d’aborder le cas des professionnels de la culture — ceux du théâtre, des cinémas, etc. — au premier chef affectés par la politique de fermeture de leurs établissements, comme le sont les restaurateurs et les cafetiers. Le premier ministre Castex a douché leurs espoirs d’être autorisés à rouvrir à partir du 15 décembre, mais il n’est pas même sûr qu’ils pourront le faire en janvier… Ils rivalisent certes d’ingéniosité afin de limiter leurs pertes considérables ― plusieurs restaurants de la région nantaise ont par exemple constitué un réseau solidaire de « click and collect » ―, mais beaucoup ne survivront pas à la crise sanitaire : je rencontre de nombreux restaurateurs dont le désarroi est immense.
Bien que la région Pays de la Loire soit l’une des moins impactées de France, la situation que connaissent ces professionnels n’en est pas moins profondément inique, quand les grandes surfaces, elles, sont ouvertes. La politique sanitaire du gouvernement n’est pas seulement à bien des égards aberrante, en ceci notamment qu’elle ravage le lien social, met à sac nos libertés, et saccage les petits commerces ; elle est sans doute aussi sans aucune véritable justification sanitaire : l’épidémie a, je le soutiens, sa dynamique propre, relativement à laquelle les confinements, couvre-feux et autres restrictions diverses n’ont, sans aucun doute, que de très peu d’utilité et d’efficacité.
Madame la présidente, nous nous adressons donc solennellement à vous pour qu’il n’y ait aucune catégorie de population, ni aucune profession qui soit oubliée par la nécessaire relance de notre économie, et nous vous appelons à intervenir auprès des autorités nationales pour que tel soit bien le cas.
QUESTION ORALE
Groupe Alliance pour les Pays de la Loire
ALAIN AVELLO
Madame la présidente,
Monsieur le vice-président Brancour,
Mes chers collègues,
Nous nous interrogeons, en prenant connaissance du rapport 359 sur la « Multimodalité et [les] solutions innovantes » sur les sommes pour le moins conséquentes qu’il nous est proposé d’affecter en autorisations d’engagement à fin d’information, de communication et de marketing.
C’est en effet une autorisation d’engagement de 1 750 000 € qu’il nous est demandé d’approuver au seul titre « de la prise en charge des opérations de marketing opérationnel à travers du conseil, un plan d’action annuel, leur mise en œuvre et la fabrication des supports de 2021 à 2025 ».
Pour la même période, il nous est aussi demandé d’approuver une autre autorisation d’engagement d’1 000 000 d’€, cette fois, pour la seule prise en charge [d’]opérations d’information, de concertation et de communication ».
Ces sommes ne peuvent que paraître exorbitantes à ceux, donc nous sommes, qui ont le souci d’un emploi mesuré et parcimonieux de l’argent public, d’autant que leur unique vocation est donc d’assumer la charge de frais de communication et d’opérations marketing.
Nous ne manquons pas, soyez-en assurés, de voir de surcroît dans ces dépenses à venir une part du budget régional qui pourrait être bien mieux employé au profit du bien-être social des Ligériens, et l’un des effets notablement pervers des politiques de libéralisation que nous impose, via ses directives, l’Union européenne, directives dans l’application desquelles notre collectivité se montre particulièrement zélée, comme je le soulignais ici même et par voie de communiqué de presse en juin 2018.