Professeur de philosophie de profession, Alain Avello est issu de la gauche chevènementiste (implication dans la campagne présidentielle de 2002). En 2011, dans le sillage de l’accès de Marine Le Pen à la présidence du parti et du fait de sa pleine adhésion à la ligne Marine Le Pen-Florian Philippot qui s’affirme, il rejoint le Front National et participe à sa professionnalisation, condition de sa progression électorale, le Front devenant dans cette période le « premier parti de France » : il est associé dès l’origine à la politique des collectifs du Rassemblement Bleu Marine et cofonde le premier d’entre eux, le « Collectif Racine – les enseignants patriotes » qu’il préside, et dans le cadre duquel il s’engage pour le redressement de la France par celui de son Ecole ; le 22 septembre 2016, lors de sa première Convention présidentielle, il remet à la candidate un programme détaillé — les « 100 propositions pour l’Ecole et l’Université de demain » — qui nourrira la partie éducation du Projet présidentiel.
En décembre 2015, après avoir été candidat aux municipales, puis aux départementales, à Nantes, il est élu Conseiller régional des Pays de la Loire.
En novembre 2016, il est nommé membre du Conseil stratégique de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, lequel fait aussi fonction de Bureau politique du Front National. Dans le cadre de la campagne présidentielle, il est en charge plus spécialement des questions d’éducation et porte à ce titre la parole de la candidate sur ces questions auprès des citoyens et des médias — et, le mois suivant, responsable du Front National de Loire-Atlantique, qu’il conduira à la bataille des présidentielles, puis des législatives.
Le 21 septembre 2017, quelques heures après Florian Philippot, il fait connaître à son tour, par voie de communiqué de presse, sa décision de quitter le Front National, de démissionner de toutes les responsabilités qu’il y exerçait, rend publiques les raisons de ce départ — la droitisation en cours du mouvement, le flou croissant sur la question primordiale de la souveraineté, monétaire en particulier, le repli sur ses thématiques traditionnelles (immigration, insécurité, islam) qui ne sauraient constituer à elles seules un programme de gouvernement —, et impute ces sombres dérives à l’influence déterminante qu’exerce désormais, au sein du FN, un clan pour l’essentiel formé d’anciens mégrétistes.
Il officialise de ce fait son plein engagement auprès de Florian Philippot, dans le cadre de l’association Les Patriotes, à laquelle il a adhéré dès l’origine, et qui se constituera quelques jours plus tard en formation politique.
Il accède alors à des responsabilités nationales au sein du nouveau mouvement, notamment à la direction de son Pôle d’expertise, et travaille avec succès à l’implantation et au développement du mouvement en Loire-Atlantique comme dans l’ensemble des Pays de la Loire.