Hommage au Général de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises, pour le 55e anniversaire de sa mort.

Texte de l’allocution d’Alain Avello :
Qu’ont-ils fait, Mesdames, Messieurs, de la France ?
Qu’ont-ils fait de notre République, de notre Vᵉ République ?
Vassalisée, à la botte d’instances supranationales, au premier rang desquelles l’Union européenne, soumise à leurs diktats, privée de sa souveraineté : ne détenant plus le pouvoir ni de battre monnaie, ni celui de déclarer la guerre et de faire la paix, ni encore celui de faire ses propres lois !
Tous, les uns après les autres, depuis un demi-siècle, qui se sont succédé à la tête de l’État, ont opiniâtrement liquidé le legs, l’héritage du Général qui, lui, avait restauré la France dans son indépendance et dans sa grandeur, après avoir assuré, dans l’adversité de la guerre et de l’occupation, depuis Londres, la permanence de la République.
Nous nous rassemblons donc aujourd’hui, 9 novembre, jour-anniversaire de sa mort, pour commémorer la glorieuse, la tutélaire, l’immense figure du Général de Gaulle, au regard de laquelle, saisissant et affligeant contraste, nous saisissons d’autant mieux combien tous ceux qui avaient le devoir d’en sauvegarder l’héritage, connaissant une accélération, il est vrai, sidérante, avec la série Sarkozy-Hollande-Macron, ne sont plus que des nains, qui désormais, non seulement ne sont plus ni à la hauteur de la République et de la France, mais les abaissent, les ravagent, au point d’être devenus pour le peuple français un motif de honte !
Quels sentiments en effet éprouver, Mesdames, Messieurs, sinon ceux d’une indicible honte et d’une franche colère face au pathétique spectacle d’une crise politique provoquée par le triste Macron s’agrippant au pouvoir qu’il lui reste, quand bien même ce pouvoir a perdu toute légitimité, quand l’individu ne suscite plus dans le peuple que défiance, mépris, voire haine, au point qu’ils ne sont plus, parmi les Français, que 11 % à souhaiter encore qu’il continue d’exercer sa fonction ?
Faut-il rappeler ici que de Gaulle, lui, parce qu’il se savait moins en phase avec le peuple, dont la mentalité, les aspirations avaient évolué, comme il le percevait parfaitement, quitta le pouvoir, en 1969, consécutivement à un référendum qu’il perdit avec une minorité de, tout de même, 47,6 %.
Quel sentiment éprouver encore, Mesdames, Messieurs, face au pathétique spectacle que nous donne, jour après jour, le cirque parlementaire, où chaque force, au premier rang desquelles celles de la prétendue opposition, ne suit que ses propres intérêts partisans, toutes ensemble reconduisant le sombre « système des partis », digne des pires heures de la IVᵉ République, qu’honnissait tant le Général… quel sentiment, donc, éprouver, sinon la consternation et le dégoût ?
Eh bien, ce qu’il faut à la France, à la République, et je sais, amis patriotes, que vous en êtes tous profondément convaincus, c’est un nouveau De Gaulle !
Et nous sommes aujourd’hui à Colombey-les-Deux-Églises, pour nous souvenir, pour commémorer, c’est-à-dire nous rassembler fidèlement dans la communion de ce souvenir, et renforcer si besoin cette conviction que nous partageons tous : la France a un besoin impérieux d’un nouveau De Gaulle. !
D’un nouveau De Gaulle qui saura, parce qu’il en aura d’abord la volonté politique inébranlable, lui permettre de retrouver sa souveraineté et son indépendance perdues, en se libérant de la tutelle de toute instance supranationale, en particulier, et par le FREXIT, de celle si délétère de l’Union européenne ; qui saura lui permettre aussi de retrouver, parmi les nations, le rang qu’elle n’aurait jamais dû perdre : en un mot, sa grandeur ; et qui saura permettre à son peuple, par la réorientation de l’ensemble des politiques publiques dans le seul sens de l’intérêt général qui est le sien, de renouer avec la prospérité, le bien-être social auquel il a droit, et tout autant l’assurance en soi et la fierté d’être soi.
Alors oui, chers amis, et résolument : vive De Gaulle !
Vive la République et vive la France !




