ArticlesLes PatriotesTribuneUneTribune : L’Héritage du Général, une fidélité pour l’avenir de la France

18 juin 2020
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L’Héritage du Général, une fidélité pour l’avenir de la France

Tribune d’Alain Avello
Conseiller régional des Pays de la Loire
Membre de l’Equipe nationale des Patriotes
Directeur du Pôle d’expertise

 

Au plus profond du naufrage, notre patrie, la France, a toujours su trouver la force nécessaire à son salut.

Il y a 80 ans, par l’Appel du 18 juin, s’éleva la voix de la France libre, portée par un officier alors méconnu, mais qui sauvait la patrie du déshonneur, allait lui permettre de recouvrer sa liberté et, par cette intrépide volonté et ce sens sans égal de l’histoire, devenir le premier des Français et incarner la France.

En la sauvant de l’humiliation et de la soumission, puis, plus tard, en la dotant de la Constitution de la Ve République, accomplissement de son histoire institutionnelle et politique, De Gaulle fut le salut de la France, au point de se confondre avec elle, tant il fut l’un des rares, au cours du XXe siècle, à faire honneur à sa glorieuse histoire.

Gloire éternelle, donc, au Général et à tous les héros de la France libre et de la Résistance !

Lorsque De Gaulle, en revanche, cessa de présider aux destinées de la France, à l’issue du référendum du 27 avril 1969 — c’était le temps, où en conformité avec l’esprit de la Ve, le référendum avait cours et était suivi d’effets, jusqu’à conduire, ce qui fut le cas, le Président de la République à la démission —, débutèrent alors l’abaissement et la soumission de notre pays !

Ce fut, sous Pompidou, la loi du 3 janvier 1973 qui obligea l’Etat à emprunter sur les marchés financiers, et non, comme auparavant, à de faibles taux à la Banque de France : cette loi scélérate allait organiser notre soumission à l’égard de la finance internationale et allait créer « la dette », insupportable pression sur notre économie.

Ce fut, sous Giscard et Chirac, la mise en place des mesures de regroupement familial qui allaient nous exposer à l’immigration de masse — non plus seulement de travail, mais bien de peuplement —, au plus grand détriment des travailleurs, de leurs droits sociaux, et de l’unité de la République — le communautarisme qui n’a depuis cessé de croître trouve là sa première origine.

Ce fut, sous Mitterrand, après la parenthèse que constitua l’imparfaite application du Programme commun, brève expérience d’un socialisme à la française, et suite à la décision de demeurer dans le SME, la soumission au capitalisme financier, première trahison, qu’orchestrait à l’échelle planétaire le funeste duo Reagan-Thatcher.

Ce fut sous Mitterrand encore, seconde trahison, l’abandon de la majeure part de nos souverainetés au profit de l’Union européenne, par le traité de Maastricht qui jetait notamment les bases de l’euro, « monnaie unique » qui ne serait au fond qu’un nouveau Deutsche Mark et allait ainsi organiser notre soumission à l’égard de l’Allemagne.

Ce furent, sous Chirac et Jospin, des privatisations en nombre sans précédent, provoquant notamment la destruction de nos Services publics, pour satisfaire aux « directives de libéralisation » de l’Union européenne.

Ce fut, sous Sarkozy, le retour dans le commandement intégré de l’OTAN qui allait non seulement aliéner la souveraineté de notre politique de défense, mais consacrer notre soumission aux intérêts atlantistes, etc.

A rien de tout cela, bien sûr, De Gaulle n’aurait consenti ! Bien au contraire, face à tout cela, face à chacun de ces renoncements, de ces reniements, face à chacune de ces forfaitures, de ces trahisons, c’est, comme en 1940, en Résistance qu’il serait entré !

Laissons à leurs misérables prétentions et à leurs manœuvres grotesques tous ceux qui se disputent l’héritage du Gaullisme, lors même qu’ils sont complices, sinon responsables directs, des politiques de soumission énumérées plus haut ou les auraient peu ou prou conduites à l’identique : aujourd’hui, au Mont Valérien et ailleurs, tout le monde ou presque se prétend gaulliste, que c’en serait risible, si ça ne confinait à une profanation de la figure du Général et de l’idée qu’il se faisait de la France.

Aux Patriotes au contraire, nous sommes certains de notre fidélité à l’héritage gaullien, comme avons la conviction qu’il nous appartient de puiser à la source de cet héritage l’inspiration et la volonté d’une politique en rupture radicale avec celle conduite depuis que le Général s’en est allé.

Tel est le sens de la Révolution politique que nous proposons à la France et aux Français : elle est une urgence et une nécessité de Salut public !

Nous mettrons en place le financement direct de l’Etat par la Banque de France ;

Nous mettrons un terme aux flux massifs d’immigration en sortant de l’espace Schengen ;

Nous nationaliserons les banques et les assurances, et séparerons strictement les banques d’affaires et les banques de dépôt ;

Nous sortirons de l’Union européenne en mettant en œuvre le Frexit ;

Nous nationaliserons les fleurons nationaux et stratégiques, et restaurerons les Services publics partout sur le territoire national et ultra-marin ;

Nous sortirons de l’OTAN, doublerons le budget militaire et reconquerrons le caractère national de notre industrie de défense.

Vive le Général de Gaulle !
Vive la France libre !
Vive la République !

prog

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